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Les 5 principaux types de business models en ligne

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C'était déjà irréaliste avant, mais aujourd'hui il est impensable de ne pas envisager la présence digitale de son entreprise, même avant son lancement. Le monde entier est passé en ligne et vous ne voulez pas que votre société y soit absente... Pour vous aider, j’ai regroupé dans cet article les principaux business models en ligne utilisés de nos jours. Que le digital soit dans l'ADN de votre entreprise ou non, j'espère que cette liste vous aidera à y voir plus clair !

Il ne s'agit bien entendu pas d'une liste exhaustive, la seule limite étant votre créativité (en toute légalité bien sûr 😉) !

1. Le marchand

C'est le plus traditionnel mais aussi le plus répandu. Il consiste à répliquer le modèle marchand classique, en ligne. Les produits ou services sont proposés à prix fixe ou aux enchères. Il peut prendre plusieurs formes, les plus connues étant :

  • Un large catalogue de marques et produits divers (comme Amazon),
  • Un site de e-commerce basé sur le digital,
  • Une version en ligne d’une boutique physique, qui peut être propriétaire (la marque ouvre son propre e-shop) ou partagée (comme Letzshop par exemple).

2. Le publicitaire

Le modèle publicitaire est inspiré des sites média, qui y ont recours depuis longtemps. Ici le produit, immatériel, est gratuit mais des publicités sont présentes à différents endroits du site pour le rentabiliser. On distingue aussi plusieurs types de ce modèle :

  • Les portails qui parient sur un grand nombre de visiteurs pour rentabiliser les affichages publicitaires (comme Yahoo par exemple),
  • Les sites d'annonces qui proposent de la vente d'espaces et des droits d'abonnement (comme Monster),
  • Les sites qui requièrent un enregistrement d'utilisateur pour accéder à la totalité des contenus. Les données utilisateurs fournies sont ensuite utilisées pour des campagnes, souvent de mailings, ciblées. Cette pratique est très répandue parmi les versions digitales de journaux ou magazines (comme Les Echos ou le Financial Times, pour n’en citer que deux).

Il est « facile » mais il nuit à l’expérience utilisateur et peut se révéler réellement contre productif pour l’attractivité de votre site. Il est impératif de trouver un juste milieu…

3. L’intermédiaire

Plus récent et de plus en plus utilisé, ce modèle se base sur le principe du « tiers de confiance ». Il peut s'appliquer au B2B, B2C ou même au C2C. L'entreprise en elle-même ne produit rien, mais « rend service » en agissant comme intermédiaire entre deux utilisateurs. Elle se rémunère via une commission ou un abonnement payé par un ou plusieurs des types d'utilisateurs du site. Vous avez probablement des exemples en tête mais nous pouvons citer Paypal, Ulule ou Vinted.

4. Le communautaire

Ce modèle, je vous assure que vous le connaissez tous ! Il se base sur une communauté présente et active, qui accède à des services de manière gratuite. L'entreprise se rémunère via des ventes annexes, de la publicité, ou des services premium. J’ai identifié trois grands types de business model communautaire :

  • L’open source, où le contenu (souvent du code, mais pas que) est mis à disposition gratuitement et l'entreprise se rémunère via des ventes ou des services annexes. Mozilla entre dans cette catégorie par exemple.
  • L’open content, où les utilisateurs contribuent gratuitement au contenu du site, qui le met à disposition gratuitement également. C’est un modèle très éthique mais qui peine à trouver une rentabilité. L’exemple le plus connu et le plus parlant est Wikipedia (c’est une fondation), qui fonctionne via des dons mais qui peine chaque année à réunir les fonds nécessaires pour son fonctionnement, malgré la valeur ajoutée indéniable qu’elle apporte à son énorme volume d’utilisateurs.
  • Enfin, le modèle le plus connu est celui des réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram et presque tous les autres se rémunèrent sur les publicités qu'il vous affichent quand vous les utilisez et se servent des données que vous y entrez pour les rendre plus ciblées, plus efficaces. Comme on dit « si c’est gratuit, c’est toi le produit ! ».

5. La souscription

Fonctionnant plus ou moins sur le même principe, le modèle de la souscription propose un abonnement pour accéder au contenu, ou à du contenu premium. Ici il ne s'agit plus de communauté mais plutôt de proposer un modèle gratuit pour donner envie aux utilisateurs de payer pour les fonctionnalités premium. Vous connaissez peut-être le terme anglais : le freemium. Il est souvent combiné à de la publicité pour viser une meilleure rentabilité. C’est le cas de presque tous les jeux en ligne accessibles « gratuitement » mais sur lesquels il faut payer pou accéder à plus d’équipement, de niveaux, de temps, etc. On peut également citer Dropbox ou WeTransfer : vous pouvez utiliser leurs services basiques gratuitement indéfiniment, mais vous devrez payer pour accéder à toutes les fonctionnalités proposées.

J'aurais pu évoquer également le modèle de la filiation (même s'il a tendance à disparaître), celui de des économies/revenus partagés (le client ne pait que s'il a réalisé des économies ou gagné de l’argent) ou celui de la contribution libre (à double tranchant). Ce ne sont que quelques exemples, en dehors des principaux listés ci-dessus il existe bien sûr une multitude d’alternatives moins répandues, ainsi qu'une multitude de variations de chaque business model. Certains sont même cumulables entre eux : citons les marketplaces C2C, qui semblent trouver leur rentabilité en combinant l’intermédiaire et le publicitaire.

 

J’espère que cette revue vous permettra d’envisager ou un plusieurs business models pour votre projet d’entreprise, ou revoir et adapter l’existant !

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