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Optimisez vos réseaux sociaux avec ces trois catégories de contenu

Vous avez créé votre site, vos réseaux sociaux, mis à jour votre profil LinkedIn, commencé votre calendrier éditorial… mais il vous manque quelque chose, une certaine fluidité, pour mettre en musique votre présence sur internet en général, et les réseaux sociaux en particulier. Ca a l’air simple quand on voit les autres faire, mais ce n’est finalement pas si intuitif que ça ! Reprenons dans cet article les bons ancrages, puis les différentes catégories de contenus à partager.

1. Gardez en tête cet élément capital

Je l’ai déjà dit et je ne le répèterai jamais assez : quand vous travaillez sur un élément de communication pour votre entreprise, il faut toujours avoir en tête votre public cible, et l’objectif que vous visez à travers cette communication. Communiquer pour communiquer c’est une perte de temps, d’argent et d’énergie. Communiquer pour informer, accompagner, aider votre public cible, c’est beaucoup plus pertinent !

Avant de travailler sur le concret, prenez donc le temps de vous rappeler à qui cela sera destiné, et ce que cela va apporter. Cela va en plus vous guider dans vos choix. Attention, c’est important de prendre en compte le point de vue de votre cible, et pas le vôtre ! Vous voulez bien sûr communiquer sur votre produit/service, mais en faire la publicité directe sur tous vos réseaux ne vous servira pas, car seulement une fraction de votre public cible y verra un intérêt immédiat, et encore. L’idéal est d’avoir quelques client.e.s (ou prospect.e.s) avec qui vous pouvez discuter de leurs challenges, leurs questions et leurs habitudes au quotidien. Par exemple, un coach sportif pourrait vouloir parler de ses services pour les entreprises, mais il lui sera plus bénéfique de communiquer sur les atouts que l’activité physique régulière offre au salarié en termes d’efficacité, de cohésion d’équipe et de dépassement de soi lorsque l’entreprise offre des séances de sport régulières, etc. Ainsi, il se pose subtilement en expert du sujet et déroule un argumentaire qui pourra convaincre d’éventuels prospects, sans se montrer poussif. Il donne même les arguments à utiliser par des salarié.e.s voulant proposer à leur hiérarchie d’investir dans du coaching sportif pour ses équipes !

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2. Ne réinventez pas la roue

Une fois que vous avez cette notion bien en tête, que vous visualisez clairement votre client.e cible et les sujets/arguments auxquels il ou elle sera sensible, il est temps de plancher sur ce que vous allez lui proposer ! Ici je vous recommande les deux méthodes que j’ai présentées dans un précédent article, ce sera un bon début. 😊

Je vous rassure tout de suite, l’idée n’est pas d’abreuver vos réseaux sociaux quotidiennement, ni même de produire toutes ces informations tout.e seul.e ! Il faut distinguer trois grandes catégories de contenu, que nous allons passer en revue avec leurs avantages, leurs inconvénients et quelques recommandations.

Le contenu « dense » que vous aurez créé

  • C’est quoi : celui-ci s’adressera particulièrement aux entrepreneur.e.s ayant l’ambition d’alimenter un blog sur leur site. Le contenu dense est un texte plus ou moins long, mais trop long en tout cas pour être retranscrit tel quel sur vos réseaux sociaux.
  • Avantages : il vous permet de développer votre propos sans être limité.e par les structures très figées des réseaux, et de « domicilier » ce contenu sur votre site. Ainsi, les personnes qui le liront seront à un petit clic de découvrir vos services 😉 Par ailleurs, le contenu sera plus facile à partager puisqu’il aura une adresse fixe. C’est également très bon pour votre SEO (Search Engine Optimisation), c’est-à-dire que Google estimera votre site plus attirant (et donc le fera remonter progressivement dans les recherches), s’il est régulièrement alimenté.
  • Inconvénients : cela prend un certain temps d’écrire des articles, et ce n’est pas évident pour tout le monde. Si vous commencez, il faut vous astreindre à un rythme régulier pour voir vos efforts payer.
  • Mes recommandations : vous aurez passé du temps dessus, autant le rentabiliser ! Veillez bien à le partager sur vos réseaux sociaux, et prévoyez même de le repartager une ou plusieurs fois dans le futur (ex : quand le contexte s’y prête de nouveau, suite à une demande d’un visiteur, pour coller à une actualité, etc).

Le contenu « léger » que vous aurez créé

  • C’est quoi : les posts sur les réseaux sociaux qui ne s’appuient sur aucun lien externe. On parle de « léger » car ils sont généralement courts et directs.
  • Avantages : ils sont plus faciles à rédiger que des articles de blog, et prennent généralement moins de temps aussi ! Cela n’empêche pas de les prévoir dans votre calendrier éditorial et de soigner leur création.
  • Inconvénients : ils doivent être clairs et concis, au risque de perdre votre auditoire. Ils doivent idéalement être conçus en fonction du réseau sur lequel vous allez le poster, donc adaptés à chacun d’eux.
  • Mes recommandations : ici, visez une photo (un visuel en tout cas) avec un peu de texte (pas trop, la durée d’attention sur les réseaux est courte !), et quelques hashtags. Voyez-les comme un moyen de dynamiser votre présence, et de poster des éléments plus spontanés, plus « transparents ». C’est un bon moyen de faire un peu de storytelling autour de votre aventure entrepreneuriale !
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Le contenu que l’on « repartage »

  • C’est quoi : tout est dans le titre, c’est le contenu le plus simple puisque vous n’aurez pas à le créer ! Il s’agit de partager un article, un évènement ou tout autre média pertinent pour votre cible.
  • Avantages : très peu de temps de rédaction ! Même s’il ne faut pas négliger le texte d’introduction à ce lien externe pour que votre public y comprenne son intérêt. Cela permet d’alimenter ses réseaux même quand on est pris par le temps.
  • Inconvénients : puisque le contenu n’est pas votre création, il servira moins votre objectif de vous positionner en tant qu’expert.e de votre secteur. Aussi, attention à ne pas tomber dans les travers de cette pratique, qui sont pour moi de s’éloigner du public cible en partageant un peu tout et n’importe quoi, et de ne partager QUE des liens externes (c’est peut-être plus simple mais moins efficace !). Par ailleurs, même si ce n’est pas votre contenu propre, le fait de le repartager suppose que vous soutenez le propos développé, il faut donc être particulièrement attentif/ve à vérifier ses sources et s’en tenir à sa ligne éditoriale.
  • Mes recommandations : commencez par identifier des sources fiables et pertinentes de contenu, que vous consulterez régulièrement. Si le contenu n’est pas lié spécifiquement à une actualité ou un contexte particulier, vous pourrez prévoir de le partager à un moment creux de votre planning (en utilisant des outils comme Buffer ou Later par exemple). N’oubliez surtout pas le texte d’introduction !

Bien sûr, l’idéal est de proposer une saine répartition de ces trois types de contenu. Le meilleur moyen de le faire avec un minimum de prise de tête reste pour moi le calendrier éditorial (Est-ce la troisième fois que je le mentionne 😇 ? Peut-être, mais c’est pour votre bien ! Tou.te.s les entrepreneur.e.s que j’accompagne et qui l’ont testé sont conquis.es.)

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