Aller au contenu

Évidemment, le plus important était l’argument écologique. Mais pour une entreprise, prioritairement sa recherche est d’augmenter son volume de ventes et donc de ne pas introduire de nouvelle technologie qui risque de freiner sa croissance. Et donc les nouvelles technologies, les technologies vertes et propres sont pas encore assez bien connues du marché, du secteur,
pour être facilement adoptées. Et donc, la crainte est réelle.

Il a fallu mettre principalement en avant ce qu’on appelle la fiabilité horaire et, en second plan, l’impact écologique, l’empreinte écologique réduite. Dans le process commercial, il fallait d’abord identifier réellement des entreprises qui font face à des problèmes auxquels ma solution pouvait apporter un réel bénéfice. Donc, la tâche la plus importante et la plus difficile était de les identifier. Ensuite sur base de ça, j’ai proposé un audit, c’est à dire une analyse encore plus
en profondeur des problèmes identifiés. Et seulement après avoir analysé ces problèmes, j’ai remis une offre à mon client, une offre qui répondait à ce moment là exactement à son problème; ce qui permettait déjà de créer un climat de confiance. Le client se rendait compte qu’avant de vouloir tout de suite lui vendre une solution, on voulait être sûrs que la solution allait lui apporter un bénéfice. Investir du temps sous forme de 1 à 2 jours d’audit auprès d’un client va permettre d’affiner et donner une meilleure qualité à l’offre et surtout de lui proposer un test avant même le démarrage du contrat ou de la relation contractuelle.
Il y a eu à chaque fois ces trois ou quatre phases là, mais qui ont permis qu’à chaque fois le client était convaincu et signait pour trois ans.

Le marché belge est réduit, sa taille n’est pas le marché américain et donc la croissance ne peut se faire que par l’acquisition ou par l’exportation du service. L’exportation des services était une option, mais surtout l’amélioration des services. Les résultats de l’analyse luxembourgeoise ont montré un climat favorable au développement d’énergies propres, durables, comme le biogaz vert, une politique stable, et une situation économique stable mais surtout une position, une volonté de positionnement logistique. Cette stabilité, cette capacité à produire de l’énergie localement dans un délai relativement réaliste comparé à d’autres marchés, a été la raison de la volonté de développer des activités au Luxembourg qui seraient même adaptées au marché, étant donné qu’elles seraient même plus propres qu’en Belgique, vu qu’elle intégrerait du gaz naturel
produit à partir des déchets locaux.