Cliché « Il n’y a que des femmes dans l’ESS »
Dans cette vidéo Meet an entrepreneur, plusieurs entrepreneur.e.s de l’économie sociale et solidaire s’expriment :
Jean Lasar, fondateur de Survcoin
Daniel Tesch, directeur de l’ULESS
Frédéric Liégeois, fondateur de Picto Communication Partner
Piotr Gawel et Magdalena Jakubowska, co-fondateurs de Art Square Lab
Le cliché démenti dans cette vidéo ? « Il n’y a que des femmes dans l’ESS »
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Transcription de l'intervention de
Je m’appelle Jean Lasar. Je suis le fondateur de Survcoin, une entreprise d’action climatique qui lance une monnaie dédiée à la décarbonation. C’est-à-dire que c’est une monnaie qu’on obtient en récompense pour des efforts de réduction de l’empreinte carbone. Et ce qu’on veut créer c’est un écosystème de transactions qui contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Avec :
Jean Lasar, fondateur de Survcoin
Daniel Tesch, directeur de l’ULESS
Frédéric Liégeois, fondateur de Picto Communication Partner
Piotr Gawel et Magdalena Jakubowska, co-fondateurs de Art Square Lab
Cliché « Il n’y a que des femmes dans l’ESS »
Non, il n’y a pas que des femmes. Nous avons, je dirais, presque la moitié. Il y a une petite majorité de femmes entrepreneur.e.s, effectivement, mais souvent dans des domaines qui sont très, très, très dynamiques, le marketing, etc. Donc, ce sont des domaines où les deux sexes pourraient être représentés de manière équivalente. Mais il se trouve qu’il y a un engagement très fort du côté des entrepreneuses. Mais ça n’exclut à aucun moment l’entrepreneuriat masculin qui existe et qui est très présent dans tous les domaines également.
Je crois qu’il y a un constat que, en fait, beaucoup de femmes montent des projets liés à la SIS ou des projets d’impact. On va appeler ça comme ça… Ce serait tellement triste de penser ça en fait. Ce serait tellement triste ! Mais bon, je crois que d’un point de vue statistique, c’est une réalité, hein. Je pense que, si je peux me permettre, c’est une « non-question », parce qu’il faut surtout des personnes compétentes et engagées sur leur sujet. Et je pense que ça c’est une vraie fierté au niveau de l’économie sociale et solidaire de retrouver des profils engagés et pertinents.
En partie, je pense que ça se vérifie. Si on élargit la définition de « l’économie sociale et solidaire » pour inclure aussi tout ce qui est environnemental, ce n’est plus nécessairement vrai.
C’est clair, je supporte Piotr.
C’est un milieu où règnent plutôt la solidarité et la coopération. Et à partir de là, au fond, peu importe qu’on soit femme ou homme, de ce côté-là, ça ne pose aucun problème.