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Frédéric Liégeois, je suis le fondateur de l’agence Picto. Notre ADN est d’informer pour agir et dans ce contexte-là, nous avons créé différents médias, à commencer par Infogreen.lu, la plateforme d’information quotidienne, puis NEOMAG, qui est le magazine institutionnel pour le secteur du bâtiment.  Et enfin, 4X3 magazine qui est le seul et unique média à avoir l’agrément SIS – Société d’Impact Sociétal – et reconnu d’utilité publique ici au Luxembourg.

Frédéric Liégeois, fondateur de Picto Communication Partner

François Georges, directeur général de ProActif

Daniel Tesch, directeur de l’ULESS

Piotr Gawel et Magdalena Jakubowska, co-fondateurs de Art Square Lab

Cliché « Les entreprises de l’ESS ne font pas de profit »

Lorsqu’on considère les SIS spécifiquement, ce sont des sociétés, ce sont des SA, des SARL et des coopératives. Donc il n’est aucunement possible qu’on puisse fonctionner sans faire des profits parce qu’à un moment donné on n’arrive plus à payer les salaires et les coûts et à ce moment-là on doit fermer.

Une entreprise, quelle qu’elle soit, qui n’est pas vouée à se développer ou à être rentable n’est pas une entreprise. Dans le mot “entreprise sociale”, pour moi, il y a d’abord le mot entreprendre et du coup, générer bien entendu du profit au service de sujets qui sont impactants.

Une entreprise sociale doit être rentable, et ce profit doit être, d’une part, financier. Nous devons investir dans nos métiers, donc nous devons générer un profit. Nous ne distribuons pas ce bénéfice à un actionnaire, mais l’intégralité de notre bénéfice revient à notre entreprise et dans notre travail, afin que nous puissions nous assurer que nous pourrons continuer à fournir du bon travail à l’avenir. Il est évident que la rentabilité d’une entreprise comme la nôtre est limitée, car nous devons faire face à des coûts supplémentaires qu’une entreprise normale n’a pas. Nous proposons une gamme de services sociaux, nous proposons des formations, qui bien sûr nous coûtent quelque chose. Il est donc absurde de mesurer la productivité d’une entreprise comme la nôtre selon les mêmes critères qu’une entreprise purement privée.

Nous devons commencer à penser aux entreprises sociales en tant que “entreprises” en premier

Bien sûr, nous générons du profit. Et ce qui importe c’est : ce que l’on fait de ce profit. Dans le cas d’entrepreneuriat social, le profit est réinvesti dans des causes sociales. Il y a donc une circularité de cette valeur monétaire. Mais bien entendu, le volet “profit” fait partie du jeu.

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