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Une grande préférence à travailler en cabinet puisque je fais toujours la séparation entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle.

Marc Plata, fondateur du centre RESPIRE depuis 2020

Comment se démarquer ?

C’est comme les chasseurs, il n’y a pas de bons ou de mauvais sophrologues. Comment différencier un bon et un mauvais sophrologue ? On va dire que c’est plus la personne qui va le ressentir. Il faut juste savoir aussi que les sophrologues sont formés. Il y a une formation spécifique, notamment en France, sur laquelle chaque école est reconnue avec un titre RNCP qui permet justement au sophrologue de pouvoir faire valoir son diplôme au travers de l’État français. Et ça donne aussi une crédibilité au sophrologue, puisque c’est une formation qui dure généralement sur deux ans et non pas sur deux semaines ou six mois, comme beaucoup de formations de sophrologues sont vendues.

Comment démarcher ?

Le démarchage est obligatoire. C’est-à-dire que si vous ouvrez votre cabinet, que vous vous mettez assis dans votre fauteuil et vous regardez votre téléphone… Vous pouvez attendre longtemps avant qu’il ne sonne. C’est-à-dire qu’effectivement, il faut aller démarcher. Il faut aller démarcher, alors toujours en fonction de sa cible… Mais il faut aller démarcher des prescripteurs. “Prescripteurs” c’est-à-dire, dans mon cas, des professionnels de santé, vers lesquels je vais aller me présenter, vers lesquels je vais aller présenter justement mes services. Les gens viennent par ce biais des professionnels de santé principalement, et après, par bouche-à-oreille. Et après sur recherche sur les réseaux sociaux, sur le site Internet, sur Internet tout simplement.

B2B ou B2C ?

B2B et B2C. C’est-à-dire que les deux sont importants, mais B2C dans un premier temps. Pourquoi ? Parce qu’il est important de pouvoir déjà se faire connaître, de pouvoir développer son image, de pouvoir développer ses services, de pouvoir s’asseoir tout simplement par rapport à qui l’on est, ce que l’on développe. Et le B2B a été un deuxième temps qui s’est fait naturellement, par rapport au B2C.

Travailler depuis chez soi ou dans un lieu dédié ?

Une grande préférence à travailler en cabinet puisque je fais toujours la séparation entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle, et j’aurais des difficultés à faire rentrer des gens directement chez moi, dans mon intimité.

On se lance ?

De prendre le temps d’échanger énormément, d’accueillir toutes les remarques, toutes les critiques, tous les mots bienveillants aussi. De prendre le temps, mais de garder surtout confiance en soi et de se dire que c’est un projet et qu’il n’y a pas forcément besoin de réussir pour pouvoir se concrétiser personnellement. L’objectif, c’est vraiment de pouvoir croire en soi, faire ce en quoi l’on croit et de pouvoir être soi. Donc, si j’ai un conseil, c’est d’avancer, alors je pourrais dire de foncer, d’aller justement vers ce que l’on croit, mais de foncer un pied devant l’autre.