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Déceler l’opportunité
Nous, on a cherché à corriger un problème sur le marché qui était la mauvaise adéquation entre les besoins des utilisateurs et l’offre disponible sur le marché, donc à savoir que les pressings à l’heure actuelle sur le marché n’offrent pas un service adéquat. Des privés partagent tous à peu près le même point de vue. C’est le manque de temps au quotidien. Donc nous, on a surtout cherché à corriger ce problème-là. Ensuite, on a regardé quels outils ou quels leviers technologiques ou non pouvaient apporter une plus-value à ces utilisateurs-là. Et on a intégré le tout dans une solution tout en un

Différentes manières d’innover
Il y a quand même trois points ; il y a la partie digitalisation. Au-delà de l’efficience en gain de temps, il y a la partie digitalisation ; donc le fait de pouvoir passer commande directement en ligne, le fait de choisir ses créneaux, le fait de ne pas bouger de son domicile, d’avoir un système de livraison. Il y a la partie digitalisation tout le long de la chaîne de valeur ; c’est-à-dire qu’à la facturation, le reçu se fera par mail. Le paiement se fait de manière digitale et nous, en interne, le suivi des pièces se fait aussi de manière digitale. Donc, on a abandonné les fameux tickets qu’on agrafait sur le rebord des chemises et que les gens n’aimaient pas. Le second, l’aspect écologique. Comment corriger ou améliorer les process d’une industrie qui est souvent pointée du doigt. Tout ce qui est nettoyage à sec ne jouit pas forcément d’une très bonne image. Finalement, le dernier point, la partie service. Donc, le fait de devenir à domicile et surtout le fait d’arriver à… compresser les délais entre récupération du linge et livraison du linge en 48 heures.

Rentabiliser l’innovation
Difficilement au démarrage. Quand on a démarré les premiers mois, on faisait moins de 1000 euros de chiffre d’affaires ou 1000 euros de chiffre d’affaires, avec des dépenses qui étaient aux alentours de 20 à 25.000 euros par mois. Comment on a réussi à le rentabiliser ? De nos jours, c’est de moins en moins compliqué parce que forcément, on a de plus en plus d’utilisateurs. Donc, lorsque nos chauffeurs partent pour une tournée, ça va être une tournée avec le camion plein. Ils reviennent avec un camion plein de linge. On a réussi à arriver à cet état-là par la fidélisation des clients, leur satisfaction, le fait qu’on vienne à domicile les pousse aussi à nous confier de plus en plus de linge. Donc, forcément, le panier moyen augmente. Donc forcément, notre rentabilité augmente également. Et puis après, on a développé en parallèle d’autres marchés. Le B2B2C Comment atteindre le B2C à travers les employeurs ? Et le B2B, au niveau du marché industriel – les restaurants, par exemple, où certaines entreprises qui ont des uniformes de travail ; où les volumes sont beaucoup plus conséquents.

Ca marche vraiment ?
On arrive mine de rien sur une société qui va plus ou moins sortir 1 million d’euros de chiffre d’affaires cette année grâce à la chemise.