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Avec Venemany Vilay
Fondatrice de A-PRENDRE depuis 2020

Avec Jean-Marc Boueyrie
Fondateur de J-WAY depuis 2001

Avec Emma Zimer
Fondatrice de NOUMA depuis 2016

Et Jean-Philippe Wagnon
Fondateur-coopérateur de ALLAGI depuis 2019

ALLAGI est une société coopérative qui se destine à l’éducation, à soi, et au monde, tout au long de la vie entre 6 et 90 ans, au travers de la philosophie, la méditation, la psychologie positive.

 

Impacts monitorés

J’avais demandé à monitorer le nombre de personnes qui vont apprendre l’alphabet ainsi que le nombre de personnes qui vont apprendre le français.

La mise à disposition de notre produit, puisque nous sommes éditeur d’un logiciel, à des prix très préférentiels à des organisations de type association pour les aider à préserver cette indépendance. Un autre indicateur qui est très important, c’est le transfert de compétences. Faire en sorte que les gens maîtrisent leur numérique. Donc, il y a aussi un indicateur qui est lié à la formation que nous dispensons et dont une partie des formations sera dispensée gratuitement auprès de personnes en fragilité.

Surtout deux impacts… sociétal. Le premier, c’est le nombre de projets mis en place, et séniors et intergénérationnels. Et le deuxième, c’est plus un critère qualitatif suivant questionnaire pour voir l’évolution de la qualité de vie des personnes qui ont choisi cette voie-là.

Les ateliers qu’on fait avec les enfants, des ateliers de tout ordre, sachant qu’on souhaite aller au-delà de la formation et de la transmission d’informations pure. On souhaite qu’il y ait une mise en œuvre et une pratique. Et c’est ça qu’on mesure et qu’on regarde dans nos indicateurs d’impact.

 

Un vrai argument de vente ?

Oui, je communique le fait que je suis une SIS, effectivement. Après, souvent, ça s’accompagne d’une explication de ce qu’est la SIS.

Oui, le fait d’être une SIS est un argument de vente.

Alors des réactions de mes clients de type administratif, c’est-à-dire publics, est excellente. On a quelques clients dans le monde de l’assurance, dans le monde beaucoup plus privé, qui sont surpris, mais qui, quand je leur explique la démarche, la comprennent parfaitement. Et bien évidemment, le fait qu’on n’est pas dans une recherche absolue du profit, mais qu’on a, à côté – bien sûr, on doit être rentables ! – cette vocation de les rendre… de permettre de leur préserver leur indépendance digitale, bien évidemment qu’on va l’utiliser comme argument de vente. Il faut aussi savoir ne pas être idiot.

Oui, on l’utilise, définitivement. On utilise la nécessité du rapport d’impact… Enfin l’obligation, ce n’est pas une nécessité. On utilise l’obligation de l’audit externe et du rapport d’impact. Ça apporte, de notre expérience, ça témoigne d’un grand différenciateur par rapport à n’importe quelle autre association.

Une fois qu’on a expliqué la SIS, effectivement, je pense qu’il y a une plus grande ouverture que si on vient en tant que société classique.

 

Si c’était à refaire

Si quelqu’un voulait l’agrément SIS pour les avantages fiscaux, je lui déconseillerais très fortement.

Moi, je savais que je ne voulais pas faire une société commerciale avant tout. Donc, je referais la même chose.

Si c’était à refaire, je redemanderais l’agrément SIS, oui, sans hésitation.