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Pourquoi reprendre ?
C’est surtout une question de timing. Quand on crée, on part “from scratch” donc ça prend plus de temps et quand on reprend, on achète quelque chose qui a déjà été fait. On démarre à un autre niveau, on gagne quelques années, bien entendu reprendre ça veut dire qu’on a de l’argent et en général, ça veut dire qu’on est un peu plus âgé. Quand on est jeune, bien souvent on crée parce qu’on a pas les moyens de racheter.

Comment choisir ?
Ce qui est important c’est de bien savoir ce qu’on sait faire. Mon associé et moi on n’avait aucune formation technique ou scientifique particulière. On était juste des bons gestionnaires, lui en finance et moi en commercial, donc on s’est orientés vers quelque chose qui pouvait nous convenir, pas quelque chose de trop technique ou trop scientifique. En même temps on avait un peu d’argent mais c’était quand même assez limité, donc on ne pouvait pas racheter une grosse entreprise avec des investissements lourds. Je pense que c’est vraiment ça, il faut bien se connaître, il faut bien connaître ses moyens et il faut se sentir à l’aise avec le business qu’on rachète. Un autre critère aussi par exemple, on avait tout de suite éliminé le B2C, on voulait rester absolument dans le B2B. Ce choix était le nôtre, mais ce n’est pas un choix absolu. Chacun doit vraiment voir dans Quoi il est à l’aise et surtout ne pas se tromper sur sa propre évaluation.

Faut-il être exigent ?
Avant de racheter No-Nail Boxes, on en a regardé de loin une petite centaine et de près, on en a regardé sûrement une dizaine et cinq ou six de très près. Donc c’était l’aboutissement d’un long processus. Alors je dis toujours quand on a repris No-Nail Boxes, quand on est entrés dans l’atelier, on a dit “ça sent bon le bois !” Mais alors ça c’est l’anecdote, ce n’était pas ce qui nous a vraiment décidé. Non, c’était une analyse, ça correspondait bien à ce qu’on savait faire. Donc pas trop technique, un Produit et pas des services, une ampleur financière qu’on pouvait supporter avec l’aide d’une banque, du B2B. Et aussi une entreprise qui marchait bien parce que pour la première, on s’était dit, mon associé et moi, qu’on voulait reprendre quelque chose qui tournait et pas une entreprise qui était en difficulté.

Pourquoi l’encourager ?
Il y a beaucoup d’entreprises qui sont à reprendre ici au Luxembourg compte tenu de l’évolution démographique. Et quand il n’y a pas de repreneur c’est une vraie perte de valeur.