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Les premiers éléments à vérifier
Le chocolat me plaisait, donc si vous voulez la base sur laquelle je partais était top ; l’équipe existante était super et j’ai eu beaucoup de chance pour l’équipe parce que ce n’est pas moi qui l’ai créée, ça aurait pu ne pas matcher et ça matche parfaitement. Donc tout ça, ce sont des choses qui sont importantes. En plus, la renommée de la marque était assez bonne à Luxembourg.

Le premier défi après la reprise ?
Je suis arrivée juste avant Noël, en novembre, donc c’était assez folklorique comme reprise, parce qu’il y avait des commandes d’entreprises pour les fêtes de fin d’année et qu’il fallait les honorer. Quand je suis arrivée, il n’y avait plus que chocolat parce que la chocolaterie était un peu mise de côté par son ancien propriétaire. Donc, c’était compliqué, mais l’équipe était là. L’équipe était motivée, elle était prête à produire. Donc on s’est remis à fond, on a laissé passer Noël, qui s’est d’ailleurs plutôt bien passée.

Le premier changement après la reprise ?
Le premier changement que j’ai fait, que j’ai considéré comme étant prioritaire, c’était tout le packaging, l’identité de la marque. C’étaient les premiers retours que j’avais des clients que je recevais en boutique et que je ne connaissais pas encore très bien, qui me disaient : “Vos chocolats sont super bons. Par contre, quand on reçoit la boîte, on ne s’attend pas à ce qu’ils soient aussi bons.” Je me suis dit que ça ce n’était pas possible. Et moi, qui ne suis pas une grande commerciale et qui n’aimais pas faire ça au début, je me suis dit : “Jamais je ne réussirai à vendre un produit qui, physiquement, ne me plaît pas.” Même si je connais le goût, que je l’aime beaucoup, etc. Il fallait que je refasse toute l’identité.

Première leçon
En écoutant son équipe, en regardant comment ça se passe, en analysant un peu les choses et on fait en fonction, on avance au fur et à mesure.