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La théorie

Au départ de l’idée, la première étape était l’analyse de la faisabilité au travers de l’édition d’un business plan, une proposal, une proposition qui allait décrire le business model, la clientèle cible, la technologie que j’allais utiliser… Et donc la première étape était de formaliser ça dans un document que j’allais pouvoir transmettre à des personnes clés, des professionnels, des experts et leur soumettre cette idée.

Quand la première idée de base, le premier dossier, a été reçu positivement mais aussi a été challengé, je suis passée à l’étape de constitution afin de pouvoir concrétiser le projet. Et donc, une fois la Constitution réalisée, les premiers tests ont pu avoir lieu.

La mise en pratique

On atteignait, d’un point de vue théorique d’abord, une réduction de 40% d’émission de CO2 et particules fines cancérigènes et une accélération de la vitesse de livraison. Cette théorie, formalisée dans ce premier dossier, a été testée pour valider que ça fonctionne vraiment, qu’un véhicule à gaz naturel ça a une autonomie de 400 km, valider finalement la fiabilité technologique. Ensuite, surtout, valider l’appréciation du client. Est-ce que le client est plus heureux aujourd’hui ? Est-ce que son problème lié aux retards de livraison des marchandises est réglé ? Quels sont les coûts aussi de ce premier test ? Est-ce qu’ils correspondent au business model qui a été utilisé dans le plan financier? Est ce qu’on doit revoir le prix de vente ? Pendant cette période de test qui a duré six mois après la constitution, ça a permis de pouvoir valider les premières offres de services, et des services avec des arguments clairs basés sur des tests tangibles.

Rendre le tout techniquement possible

J’ai validé les aspects techniques de mon idée en collaboration avec plusieurs centres techniques de recherche et de développement à plusieurs niveaux, que ce soit de la technologie automobile, mais aussi d’échange d’informations, niveau IT, mais aussi des technologies plutôt énergétiques. Et plusieurs compétences, plusieurs organismes ont été en permanence sollicités pour valider, pour tester, pour vérifier certaines adaptations. On a dédié 20% de notre temps et de nos revenus au développement technique et à l’innovation. C’était une activité permanente.

L’accompagnement

La raison de ce partage, de l’accompagnement, était tout d’abord une volonté d’améliorer mes compétences au travers de l’échange d’informations ou alors de coaching ou d’aide à la consultance, mais aussi de pouvoir partager un projet et de permettre aussi de pouvoir bénéficier d’un réseau. L’accompagnement durant toute la durée d’une entreprise, que ce soit en début, au démarrage, donc à la phase d’idée, était très importante pour cette confrontation avec des experts, mais aussi en phase de développement, de croissance, l’accompagnement reste essentiel et a été un facteur de réussite, c’est certain.