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Avec Venemany Vilay
Fondatrice de A-PRENDRE depuis 2020

Avec Jean-Marc Boueyrie
Fondateur de J-WAY depuis 2001

Avec Emma Zimer
Fondatrice de NOUMA depuis 2016

NOUMA c’est une société qui vise à accompagner de l’habitat participatif avec un focus senior, voire intergénérationnel.

Et Jean-Philippe Wagnon
Fondateur-coopérateur de ALLAGI depuis 2019

Impact social vs Fonctionnement commercial

Un client, ça se respecte. Et que le projet doit être une réussite pour nous, bien sûr, doit être réussite pour le client, et que le quoi, pourquoi et que la finalité du projet doit être au moins traité à égalité avec la rentabilité de ce projet.

C’est une agilité qui est permanente et qui est quotidienne.

Je ne ressens pas vraiment qu’il y a une conciliation à faire. Donc l’entreprise, elle est ce qu’elle est et elle continue, parce que, de facto, pour moi, c’était une entreprise à impact social et donc je continue juste à faire ce que je faisais. La seule chose qui y ajoute, c’est que je vais devoir faire un rapport à un moment donné sur ce que j’ai fait et sur les indicateurs. Mais il n’y a pas vraiment de conciliation autre que ça.

Par contre, J-WAY est rentable depuis maintenant une dizaine d’années et ce n’est pas parce que nous sommes devenus SIS que nous devons devenir moins rentables. C’est même ce que j’ai dit à mes salariés… Notre rentabilité n’est pas gigantesque. Elle doit être de 3 ou 4% du chiffre d’affaires, vous voyez. Donc on est tout à fait, par rapport à ce secteur-là, on est plus que raisonnables. Mais je pense qu’elle doit être améliorée justement pour augmenter notre capacité de recherche et développement, puis augmenter aussi notre capacité de participation sociétale. Plus on sera rentables, plus les bénéfices qu’on partagera seront importants.

L’idée, c’est donc d’avoir, c’est d’avoir de réserver 10% des contrats qu’on vend et qu’on preste pour des sociétés ou des institutions académiques qui nous les achètent, on réserve 10% et ces 10%, on les utilise pour des associations bénéficiaires avec qui on monte des projets.

Business model

Évidemment, le fait d’être une société à impact sociétal ne doit pas cacher la rentabilité entrepreneuriale.

Maintenant rentabilité ne veut pas dire… ça veut juste dire ce que ça dit. Ça veut dire que l’activité qu’on a mis en place crée un bénéfice, crée des revenus qui permettent de payer les gens qui ont travaillé sur le projet et permet de mettre en place des nouveaux projets et donc de faire grandir cette activité là qui fait du sens. Voilà, qui a un impact positif sur la société.

La société A-PRENDRE s’adresse donc aux collectivités, c’est-à-dire les communes, les œuvres humanitaires, par exemple, ou encore les services sociaux… et aux comités de cohésion sociale des villes. Donc ces organismes offrent ensuite mes cours à leurs bénéficiaires.

Il y a plusieurs sources de revenus. Les écoles qui ont des projets scolaires de long terme pour qui on fait de l’accompagnement pédagogique, on met en place des ateliers, on forme les enseignants, on fait du coaching et de l’accompagnement et ça, ça a une certaine valeur que l’école paye en se procurant le service auprès de nous. Les entreprises, c’est la principale source de revenus actuellement. Qu’il s’agisse d’entreprises qui nous demandent d’accompagner une personne en particulier ou bien d’accompagner des équipes.

Plus de profit vs Plus d’impact

C’est un peu une question piège ça !

J’avouerais que je choisirais quand même plus d’impact parce que c’est quand même un projet social que j’ai fait.

Un profit raisonné pour plus d’impact.

Les deux mon Général. Je suis intimement convaincu que ça ne s’oppose pas et que ça ne doit pas s’opposer. En tout cas, dans le cadre de J-WAY, qui est une société SA, et qui doit vivre de ses propres revenus, moins de profits, pour moi, voudrait dire moins d’impact.

Souvent dans toute cette question de SIS, je me dis en fait, ce que je pense fondamentalement c’est que toutes les entreprises devraient être SIS. Parce qu’au final, le reste ne fait pas de sens. Moi, je trouve que le reste ne fait pas de sens.

Mais après, on a tout ce qui est formation. On a un ensemble de savoirs au niveau de la diversité, de la psychologie positive qu’on essaie de transmettre.