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L’ikigai pour vous aider à créer votre entreprise idéale

La question de la finalité, ou du « pourquoi /pour quoi » est de plus en plus présente, dans les démarches entrepreneuriales, notamment dans l’entrepreneuriat social. De nos jours, on ne veut pas juste gagner sa vie, on veut aussi avoir une activité qui « fasse du sens ».  Le but de cet article est de vous faire découvrir un outil que nous utilisons souvent au contact d’entrepreneur.e.s poursuivant cet objectif : l’ikigai. Ce concept japonais, qui signifie « raison d’être » vous permet de trouver l’équilibre à l’intersection de quatre cercles :

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Vivre en accord avec votre ikigai c’est réaliser votre projet de vie. L’ikigai vous permet d’apporter un sens et une valeur unique à celui-ci. Ce concept peut très bien s’appliquer à l’entrepreneuriat : plutôt que de vous demander si votre projet est bon ou mauvais, questionnez-vous sur votre « raison d’être ».

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1. Passion : votre projet vous motive-t-il et vous procure-t-il du plaisir ?

Il parait évident de répondre à cette question positivement. D’abord, parce qu’on n’a qu’une vie et se lancer dans une aventure potentiellement très longue qui ne nous passionne pas, c’est perdre un temps précieux. Lorsque l’on décide de monter une entreprise ou de se lancer en freelance, la passion devient notre véritable moteur, une source d’énergie indispensable pour tenir bon sur ce chemin entrepreneurial semé d’embûches. Choisir un projet qui vous intéresse peu, c’est prendre le risque de le laisser tomber en cours, faute d’énergie et de motivation. Enfin, être passionné.e est nécessaire pour attirer des talents et remporter leur adhésion : d’abord auprès de vos associé.e.s potentiel.le.s, mais aussi de vos client.e.s et de vos employé.e.s.

Pour vous aider à saisir vos passions, vous pouvez  chercher dans votre passé, dans les différentes expériences que vous avez eues (professionnelles ou non) et réfléchir aux activités qui vous donnent de l’énergie, qui vous viennent à l’esprit spontanément. Ici, il est intéressant d’établir également un tableau de visualisation (vision board) de votre future réussite. Cela peut rassembler à une maquette de votre projet final, l’entreprise que vous rêvez de créer. Trouvez-lui un emplacement stratégique, pour l’avoir à portée de vue quand vous aurez un coup de mou.

2. Mission : avez-vous les compétences nécessaires pour mener à bien votre projet ?

On rencontre beaucoup de porteurs/ses de projet enthousiastes qui souhaitent changer le monde grâce à leur passion, mais qui ont oublié la partie des compétences. Certes, on ne peut pas être bon.ne en tout mais il est important de vous questionner sur les compétences et les ressources clés indispensables pour délivrer votre service ou votre produit. Si ce n’est pas le cas, pouvez-vous les acquérir ? A quel coût et en combien de temps ? Pourrez-vous attirer des talents qui les ont ? Il faut être lucide sur vos compétences et vos lacunes.

L’ikigai vous permettra également d’identifier vos talents, qu’ils fassent partie des hard skills ou des soft skills. Déterminez ce qui est essentiel pour vous et concentrez-vous sur les tâches dans votre zone de confort, le domaine qui vous passionne, pour devenir un.e expert.e en la matière. Ici, il peut être intéressant de passer des tests de personnalité pour découvrir et/ou faire un bilan de votre profil entrepreneurial. Un exercice très simple à réaliser est de demander du feedback auprès des personnes de votre entourage : leur perception de votre personnalité, vos talents, vos traits de caractère, votre fiabilité, etc. Les résultats peuvent être surprenants !

3. Vocation : votre projet répond-il à un besoin du monde ?

Une fois que vous aurez trouvé vos talents, il s’agira de savoir comment les utiliser pour apporter une réelle valeur ajoutée à vos client.e.s. Qui avez-vous vraiment envie d’aider et comment ? Quelle contribution aimeriez-vous apporter à ce monde ? Quelles causes vous touchent ? Pour vous inspirer, jetez un œil aux 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU. Votre projet est-il le résultat de votre imagination ou une réponse réelle à un besoin réel ? Certes, il n’est pas nécessaire de vous intéresser au monde entier, mais à une partie de ce monde qui deviendra votre marché, si ! Et c’est d’autant mieux si vous ciblez bien ce marché, si le besoin est fort et si les personnes ayant ce besoin sont nombreuses. Cette question intègre également la notion d’utilité au monde, qui peut être un puissant vecteur de motivation.

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4. Profession : votre projet est-il viable économiquement ?

Il s’agit ici de trouver votre business model et votre schéma de rémunération. Malheureusement, beaucoup d’entrepreneur.e.s n’accordent pas assez d’importance à la « monétisation » de leur projet.

Votre projet pourra-t-il générer assez de chiffre d’affaires, de bénéfices et de trésorerie pour être pérenne ? Vos prospect.e.s seront-ils/elles prêt.e.s à payer pour ce produit/service ? Et si oui, quel montant ? Aujourd’hui, il n’y a jamais eu autant d’opportunités à explorer, grâce à internet notamment. Vous devez impérativement vous créer un réseau solide qui soit représentatif des valeurs que vous voulez transmettre à travers votre entreprise.

Enfin, il est important de viser un équilibre financier propre, sans compter sur des ressources extérieures. C’est le seul moyen de créer des entreprises autonomes, résilientes, avec des bases solides qui peuvent survivre à une crise.

Il est difficile de répondre complètement à ces quatre questions avant de vous lancer mais il est intéressant de vous les poser et d’y travailler continuellement afin de trouver l’ikigai de votre projet entrepreneurial.

Rendez-vous ici pour faire le plein de ressources concrètes et flexibles sur l’entrepreneuriat.

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