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Je suis plus Excel et il fait plus les prez’ quoi, pour caricaturer quoi !

Entreprendre à deux et accompagnés

Aurélien Dobbels et Nicolas Legay, cofondateurs de Cocoonut depuis 2020

Pourquoi pas tout seul ?

J’avais essayé de porter le projet et tout ça, mais au final, tout seul, tu t’essouffles plus vite, tu es moins boosté aussi, je pense. Enfin, au début, tu l’es mais tu perds en motivation. Et après, on s’est motivés mutuellement. Et puis, l’étape d’après, c’est de passer à la structuration de la société. Et donc voilà, c’est ce qu’on a fait quoi. On ne s’est pas posé trop de questions.

Le choix de son associé

Même avant de concrétiser la création de la société, on s’est quand même pas mal “datés”. C’est comme un couple parce qu’on crée un bébé ensemble et il n’est pas question de divorcer trois semaines après. Donc ce côté “human fit”, moi, c’est la base. J’ai l’impression que c’est un peu comme ça qu’on fonctionne, chaque fois, en confrontant nos points de vue, on arrive toujours à en sortir quelque chose qui est beaucoup mieux que ce que chacun apportait individuellement.

Comment les rôles sont divisés ?

Je suis plus Excel et il fait plus les prez’ quoi, pour caricaturer quoi !

Jusqu’à présent, on essaie de faire un maximum de choses ensemble. Quand on va se splitter, c’est parce qu’il y a vraiment une très forte appétence de l’un ou de l’autre à faire quelque chose. Et puis l’autre va être plus en relecture ou en support. Et donc voilà, il y en a un qui va prendre le lead par rapport à certaines choses… Les rendez-vous importants, on essaie d’y aller à deux parce que je pense que c’est aussi ce qui a séduit nos premiers investisseurs et partenaires : c’est l’énergie qu’on dégage.

Conseils pour trouver son associé.e

Il ne faut pas hésiter à en parler, je pense, autour de soi. Pour ceux qui recherchent du moins… Enfin, si nous, on avait gardé le truc dans notre coin et qu’on s’était dit : “Je ne lui en parle pas parce qu’il va nous voler l’idée, au final, on n’aurait jamais rencontré nos associés actuels et on en serait nulle part. Donc, je pense que si on a un conseil à donner, ce serait celui-là.

Premières impressions lors des coachings ?

Une petite appréhension : tu dois quand même structurer tes idées. Qu’est-ce que tu as à faire ? Comment tu vas y arriver ? Combien ça va te rapporter ? Combien ça va te coûter ? Et ça te permet de déterminer un minimum ta vision et de structurer ton projet.

Avantage d’un programme d’accompagnement

C’est aussi rencontrer des personnes dans la même phase que soi, ou d’autres qui l’ont fait avant… Et prendre des conseils, prendre du feedback et essayer d’en tirer quelque chose de positif et d’éviter les erreurs que d’autres ont déjà faites. Donc, pas forcément réinventer la roue, mais plutôt écouter ceux qui ont plus d’expérience là-dessus.

Et au démarrage, c’est hyper important. Moi, je trouve que ça nous a fait gagner pas mal de temps et économiser pas mal d’énergie.

Si vous n’aviez pas été accompagnés par nyuko ?

Si j’aurais fait les mêmes choses… Je ne sais pas. Mais en tout cas, ça m’a aidé. Donc, je pense que c’est le rôle principal que nyuko doit faire. Et puis ben, pour l’instant, on s’en sort pas trop mal… Donc, j’imagine que vous avez apporté votre pierre à l’édifice, à l’histoire de Cocoonut.