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On se met vraiment à la place de nos locataires et on veut qu’ils se sentent bien et on essaie d’être hyper réactifs.

Naviguer dans le marché de l’immobilier

Aurélien Dobbels et Nicolas Legay,  cofondateurs de Cocoonut depuis 2020

Bien se connecter/networker

Il y a aussi ce qui s’appelle le FOMO effect, Fear Of Missing Out. Du coup, le fait d’en avoir un, celui qui n’a pas encore mis ou quoi va se dire « Ah oui, ils sont peut-être pas si cons que ça et au final, je devrais peut-être y aller, ce sera peut-être un bon investissement », donc je pense que ça apporte de la crédibilité.

C’est vrai qu’au début, on a bénéficié aussi de pas mal de visibilité en étant startup de l’année et ça nous a permis aussi de générer de la curiosité. Donc on n’hésite pas à les pitcher quand on nous demande voilà sur une thématique, parce que c’est en relation avec le real estate. Ça permet aussi d’apporter notre vision, ce qui est toujours valorisant pour nous et de se faire aussi des contacts dans l’audience. On essaie aussi de mettre en place une stratégie un peu timide pour le moment, mais sur les réseaux sociaux, d’être présents sur LinkedIn aussi, d’être toujours en veille, de toujours poster quelque chose, de tenir les personnes qui nous suivent informées de notre actualité. Et ça aussi, ça permet aussi d’entretenir le lien.

Se démarquer par rapport à l’existant

On essaie de professionnaliser justement cette colocation, de construire les logements pour qu’ils soient compliants d’un point de vue de la législation, ce qui n’est pas forcément le cas avec des colocations classiques. Donc ça, c’est un premier axe de différenciation par rapport à ce qui se fait sur le pays. Et à l’heure actuelle, on essaie de créer des espaces dans lesquels on aimerait vivre, dans lesquels on aimerait travailler, dans lesquels on aimerait se divertir nous-mêmes. Donc on se met vraiment à la place de nos locataires et on veut qu’ils se sentent bien et on essaie d’être hyper réactifs. Si jamais il y a un problème qui survient, d’apporter une réponse rapidement. On centralise toutes les informations au sein d’une seule et même app. Donc pour nous, c’est un gain de temps. Tous les documents y sont stockés, tous les problèmes éventuels y sont stockés, tous les événements y sont communiqués et donc avec un seul moyen de communication aussi bien avec les locataires qu’avec les propriétaires.

Toucher les expats

À l’origine, on pensait que c’était les personnes qui allaient avoir entre 25 et 45 ans, bac +5 ou plus, qui venaient ici pour travailler pour un Big Four, une banque ou pour un cabinet d’avocats, qui venaient de relativement loin. Au final, on s’est pas trompés. La plupart des gens, donc la moitié, viennent d’Europe, l’autre moitié en dehors de l’Europe. Donc ils viennent vraiment de très loin. On a des candidats qui postulent depuis le Japon, en Amérique du Sud, vraiment du monde entier. C’est assez incroyable. Leur premier point de contact avec le pays, c’est leur futur employeur à ces personnes-là. Donc, nous, il faut qu’on soit finalement le deuxième. Et donc pour être le deuxième, il faut que le premier point de contact nous référence ou alors qu’on assure notre visibilité sur les sites de recherche d’appartement. Et finalement, c’est un savant mélange des deux à bien doser. Et même avec justement les principaux employeurs, on essaie de plus en plus de créer des liens avec les services de ressources humaines ou avec les agences de relocation aussi.