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Moi, ça m’a donné une connaissance hyper profonde de tout cet environnement, pas que Fintech, parce que les gens identifient mon podcast comme un podcast Fintech, mais en fait beaucoup plus large.

Lancer un podcast

Solenne Niedercorn-Desouches

Non-Executive Director and Senior Advisor in FinTech/VC, host podcast

L’impulsion

Il faut savoir que j’écoute des podcasts depuis très longtemps, parce que je cours et donc c’est un bon moyen d’apprendre le matin ou le soir. J’écoute vraiment, je pense, deux podcasts par jour. J’apprenais vachement de trucs. Je me disais, c’est formidable, grâce aux podcasts, je suis dynamique, j’apprends plein de choses, ça me donne “la gouache”, etc. A cette époque-là, je me souviens que j’avais j’avais dit à mon fils qui voulait créer quelque chose, mais pourquoi tu créerais pas un podcast ? Si tu veux je peux t’aider. Et puis, voyant qu’il ne s’y mettait pas, je me suis dit, mais finalement en fait, c’est moi qui devrais monter un podcast. Et donc, sur quoi je vais le monter ? Et en définitive, je me suis dit que ce qui m’avait le plus apporté les dernières années, c’était de comprendre comment les boîtes fonctionnaient. Tu vois, quand j’ai travaillé dans cette start-up comme product manager, j’avais évalué des dizaines et des dizaines de “services providers” sur tout ce qui était signature électronique, les solutions de validation d’identité, etc. Et en fait, ce que j’aimais bien, – je trouvais ça hyper intéressant – c’était de comprendre comment fonctionne la boîte, comprendre quels étaient les freins à tel ou tel marché, comprendre comment ils étaient partis de juste un petit service à 150 clients. Et je me suis dit, ben finalement, tout l’enthousiasme que j’ai ressenti en analysant toutes ces boîtes-là, est-ce que je ne ferais pas mieux d’en parler à une audience ?

Les premiers épisodes

Je suis partie de cette idée-là. Et puis, j’ai identifié au départ quelques copines motivées ou d’anciens clients pour animer les premiers podcasts.

La raison pour continuer

Comme, dans ma carrière, j’ai travaillé sur plein de sujets en finance. En fait, tout m’intéresse et donc ça me nourrit principalement. Et l’objectif c’était de me nourrir au départ et de partager ce que j’aime bien partager. Comment elles évoluent et ça donne vraiment un “insight marché” hyper fort. Et moi ça m’a donné une connaissance hyper profonde de tout cet environnement. Pas que Fintech, parce que les gens identifient mon podcast comme un podcast Fintech, mais en fait beaucoup plus large puisque c’est plutôt l’innovation dans le secteur de la finance.

S’organiser autour

J’ai quelques moments dans la semaine où je travaille sur le podcast, pour pas que ça me prenne trop de temps, principalement le dimanche soir où je prépare mes interviews. Le lundi soir, je bosse sur ma newsletter. C’est un petit peu… Un peu rigide, mais c’est mon mode de fonctionnement. Et puis, j’égraine de temps en temps, au fil de la semaine, deux ou trois coups de fil avec des futurs invités ou des potentiels invités. Et en fait, j’ai un batch de deux jours où j’enregistre six ou sept épisodes

et le lendemain, en fait, de mes deux jours, mon ingénieur a tout reçu. Comme ça, je bloque deux jours par mois et, entre guillemets, j’en entends plus parler après. Et puis après c’est de temps en temps un post ou deux sur les réseaux. Et finalement tu trouves plein d’articles sur internet qui expliquent comment lancer des podcasts. Donc il y a des formations qui existent et finalement j’ai lu deux ou trois choses, j’ai passé deux ou trois coups de fil et c’était c’est vite vu. Quand ce sont des français ou belges, je me déplace, ou luxembourgeois… Je trouve ça sympa d’enregistrer dans des cafés parce que ça donne un autre son… C’est vraiment plus cool quand tu t’entends le son du café, Le brouhaha général et surtout les invités sont assez détendus quand tu parles dans un café. Donc voilà, je fais les deux, mais j’ai un super bon matériel, donc finalement t’entends pas trop la différence entre les deux.

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