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Tu apparais un petit peu sur les réseaux, dans les events, etc. Ça nécessite un effort, mais je trouve que c’est fondamental parce qu’en fait les gens ne peuvent pas t’identifier et te voir.

Les leviers pour une prospection efficace

Solenne Niedercorn-Desouches, Non-Executive Director and Senior Advisor in FinTech/VC, host podcast

Premier pilier : le réseau

Quand tu lances une activité dans un secteur dans lequel tu es déjà présent, c’est plus facile. Si par exemple je m’étais lancée dans la restauration, ça n’aurait pas été tout à fait pareil… Donc là, l’avantage, et ça, je le dis à tous les gens que je croise, surtout les jeunes, il faut soigner son réseau en fait. Parce que tu animes ton réseau, au fil des années, tu noues des contacts, etc. Et donc, ce réseau-là te permet en fait de faire ressortir des besoins et les gens te réfèrent. Ca marche beaucoup par références. Donc le premier apport de clients se fait, de mon côté, par d’anciens clients ou des connaissances avec lesquelles j’ai travaillé dans le passé.

Deuxième pilier : être visible

Deuxième point qui est évident, mais les gens ne le font pas naturellement, c’est de faire entendre sa voix. Et donc, c’est être speaker dans des events, écrire des articles, que les gens te t’identifient comme un “sachant” dans le domaine donné dans lequel tu es visible, si tu veux. Et le problème c’est que les gens ne donnent pas la voix. Pourquoi ? Parce que souvent, quand il s’agit de personnes qui sont en deuxième partie de carrière, on va dire, on t’a pas forcément encouragé dans ta carrière en tant que salarié dans une boîte à donner ton avis sur les choses. C’est-à-dire que les gens ne sont pas incités à le faire et donc les gens ont peur. Tu vois, les gens ont peur, mais même de likez un post ou de commenter… Il faut se forcer. C’est pas grand chose, mais c’est, petit à petit, à faire entendre sa voix et voilà. Et en fait, au bout d’un moment, si tu fais ça régulièrement, tu apparais à nouveau un petit peu sur les réseaux, dans les events, etc. Ça nécessite un effort, mais je trouve que c’est fondamental parce qu’en fait les gens ne peuvent pas t’identifier et te voir.

Troisième possibilité : créer des opportunités d’affaires

Troisième possibilité, c’est d’aller, entre guillemets, “te maquer” avec des prestataires qui ont des clients qui t’intéressent si tu veux, et d’aller rencontrer… C’est un petit peu comme ce qu’il y a avec le réseau, d’aller créer ces opportunités-là, en rencontrant en fait ton réseau, en rencontrant les gens qui sont dans ton environnement direct et qui peuvent t’apporter des clients. Ne pas avoir peur des échecs Toute ta vie, personnelle, professionnelle sera parsemée, pas “d’échecs”, mais d’apprentissages ! C’est vraiment des apprentissages et si tu le prends perso, que tu prends ça comme un échec, c’est pas bon. Si on te ferme des portes, parce qu’on te ferme beaucoup beaucoup de portes, c’est qu’il y a quelque chose qui n’allait pas. Soit il y avait pas un besoin réel, soit c’était trop tôt, soit c’était trop tard. Mais donc il faut vraiment, à chaque fois que tu te poses en te disant, ben tiens, ça n’a pas marché. Pourquoi ça n’a pas marché ? Est-ce que ça vient de moi ? J’ai pas été assez clair. Est-ce que c’est finalement pas le bon moment pour eux ? Etc. Mais donc, en fait, c’est pour ça qu’il faut tester un max. Et en fait, pour les startups, tu testes ton marché en mettant en place des POC, etc. Mais dans le conseil aussi, il faut le faire. Donc aller tester plein de choses, pitcher son truc tout le temps, se pitcher quand tu es indépendant et voir ce qui marche, ce qui ne marche pas… Là où il y en besoin… C’est le seul moyen.

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