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La coopérative est formée de membres. Tous les membres qui ont acheté une part à 100 euros sont représentés à l’assemblée générale des membres et ont le droit de voter à l’assemblée générale une fois par an. Parmi ses membres, il y a des membres actifs qui contribuent activement à la gestion du magasin, soit en travaillant deux heures par mois, soit en participant à des groupes de travail en communication, en finances, en gestion des déchets, dans beaucoup de sujets intéressants. Bien sûr, il y a le gérant et l’équipe de salariés des deux magasins.
Les membres participent autant qu’ils peuvent, mais ils ne sont pas professionnels dans leur métier donc c’est toujours intéressant. C’est très riche !

À l’origine, on voulait avoir un minimum d’employés et un maximum de bénévoles qui  viendraient deux heures par mois pour travailler dans le magasin. On a vu aussi au fur et à mesure que le magasin se structurait financièrement et avait les moyens de pouvoir recruter. On a professionnalisé de plus en plus de rôles des bénévoles. Ça ne veut pas dire que les bénévoles ont moins de travail, moins de raisons d’être. C’est toujours clé et ils sont toujours super actifs dans les groupes de travail, dans le magasin, pour les évènements, pour en parler autour
d’eux, pour partager des moments ensemble. Mais la professionnalisation des métiers est indispensable. On ne peut pas l’éviter. Donc, disons que les tâches indispensables sont faites par les professionnels, de façon à ce qu’elle soit toujours garanties.

Nos deux épiceries sont des très beaux magasins. On a tenu à ce qu’ils soient agréables, à ce qu’on y passe un bon moment, qu’on ait envie de venir, que ce soit pour faire des courses, prendre un café, prendre un goûter,… Parce que ça compte aussi. On ne veut pas que le bio, l’écologique, etc. soient associés à du moche, on ne fait pas de compromis.
Actuellement, on a plus de 1000 références de produits et l’objectif, c’est qu’on soit un one-stop-shop, c’est à dire que les clients puissent faire tous leurs achats ici et n’aient pas besoin de faire le tour de la ville pour avoir les autres produits. On a été bénéficiaires pendant un an et ce résultat on ne l’a pas reversé, on ne l’a pas distribué aux membres, on l’a utilisé pour réinvestir dans la coopérative et pour créer d’autres projets comme principalement l’ouverture d’un deuxième magasin à Dudelange pour rendre accessible le vrac au plus grand nombre.

Mais on n’a pas le choix, on doit en faire une activité qui est auto-suffisante, qui arrive à s’auto-alimenter. Bien sûr, on reçoit d’une certaine façon du capital en vendant des parts, mais c’est pas du capitale, ce n’est pas du don. Donc on doit le gérer différemment.