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On veut vraiment que le client se sente bien chez chez nous. Et je pense que ça fait… Et puis la bonne cuisine évidemment aussi !

Restauration : sortir du lot

Marianne Donven, fondatrice de Chiche! depuis 2017 puis de Yabani

Le style reconnaissable

L’esthétique fait partie aussi du Chiche! Mais surtout le style le vintage. On a vraiment recherché ça parce qu’on a voulu aussi recréer l’ambiance que les clients connaissaient de Hollerich, dans ce vieux bâtiment. Ici, c’est pour ça qu’on a compartimenté. C’était comme un hall de foire avant qu’on commence.Donc on a essayé vraiment de mettre un peu de chaleur aussi dans cet endroit. Parce que je trouve ça très important. Non seulement pour les clients, mais aussi pour les gens qui travaillent ici. Il faut qu’on se sente chez soi. Et ce qui est très très chouette, ce qu’on ne voit pas, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui nous ont amené des tapis ou des tables et qui viennent parfois aussi retrouver leurs meubles ici !

Les premiers mois

Les premiers mois, c’était de la folie. Les premiers mois, les gens, ils attendaient dehors ! C’était vraiment… On avait plus de 2000 clients par semaine.

Être luxembourgeoise : un avantage ?

C’est pas la langue. C’est, quand même pour certains clients je pense, important qu’il y ait une tête qui avec qui ils identifient le restaurant. Par exemple, quand on a ouvert à Esch, les premiers mois, j’étais là tous les soirs. Et j’ai vu, après, le chiffre d’affaires, il a rapidement baissé. Je pense que c’est important. Qu’il y ait un visage… Que je sois là aussi pour parler avec les clients. Il y en a plein qui posent des questions sur le concept, ou qui veulent papoter… Ou qui nous racontent qu’ils sont déjà venus à Hollerich. Et donc c’est important je pense qu’il y ait une personne qui représente un peu Le Chiche! oui.

Peu de communication

C’est beaucoup par manque de temps. La première fois que j’ouvre mon téléphone, souvent c’est à minuit et quelques, quand je suis dans mon lit ! Oui, et je pense qu’on devrait faire plus de communication. Bon, le week-end, on est en plus remplis remplis ! Donc, je sais pas, on pourrait pas attirer encore beaucoup plus de clients, mais ce serait quand même peut-être important de ne pas nous oublier. Mais c’est vrai que j’ai pas beaucoup de temps pour le faire.

Être stricte où il faut

La qualité.  Faut toujours garder ça à l’oeil ! Parfois… Enfin, je pense que c’est pareil partout, il faut jamais lâcher, hein. Parce qu’un client insatisfait en fait plein d’autres et ça, le bouche à oreille marche très bien à Luxembourg. Donc là, je suis relativement stricte. C’est peut-être le point il faut être le plus strict.

Fidéliser les clients

Je pense que c’est beaucoup parce que… Le concept aussi de la cuisine libanaise et le concept du partage. Manger, notre formule “a table full of food” par exemple, ce que font la plupart des groupes qui viennent chez nous, c’est partager. C’est très convivial. Ça, je pense que ça fait, ça fait partie en tout cas du succès. Sinon, je pense aussi l’ambiance chaleureuse. Beaucoup aussi, je pense ou j’espère, aussi c’est les serveurs aussi très sympathiques, parce qu’ils savent que ce sont les ambassadeurs de tous les migrants à Luxembourg et j’en ai plusieurs qui ont vraiment un don pour communiquer avec les clients. On veut vraiment que le client il se sente bien chez nous. Et je pense que ça fait… Et puis la bonne cuisine évidemment aussi ! Hahaha ! Euh voilà… Mais c’est ça notre concept, oui.

Donner l’exemple

Je voudrais montrer que c’est possible de travailler de manière complètement commerciale et sans subvention avec ces personnes qui normalement ne travailleraient pas.

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